(Décembre 2020)
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Jour 9
Dernière journée de notre séjour aux Canaries. Il faut en profiter car ils sont nombreux en France à nous dire que le retour fera contraste.😆
Nous partons sous le soleil toujours plus chaud et le ciel toujours plus bleu (et toujours nuancé par la calima à certains endroits). Direction plein sud.
Après 5 min de route, nous voici déjà à l’arrêt pour marcher le long de la plage de Sotavento qui s’étend sur des kilomètres et où nous sommes à peine 5. Nous prenons l’air marin pendant quelques minutes puis reprenons la SMYle mobile.
La route s’arrête pour laisser place à une piste. Petite particularité : nous longeons la mer (top !) en suivant les reliefs montagneux et donc en faisant mille lacets (flop !). Le vomitomètre est en alerte maximum.
Difficile de trouver les superlatifs pour décrire ces kilomètres de côtes fouettées par la mer en contrebas de cette immense montagne. La vue est à couper le souffle.
Nous poursuivons notre périple sur des pistes de plus en plus abîmées (avec la crainte de crever) et finissons par nous arrêter pour aller rejoindre le Roque del Moro, énorme rocher décroché du littoral qui trône au bout d’une plage sans fin. Sur cette immense baie, nous croisons seulement 4 nudistes.
Après une longue balade, nous repartons à bord de la SMYle mobile. Nous sortons du sentier abîmé et retrouvons une piste guère plus praticable pour rejoindre une autre plage du nom de Cofete. Elle est qualifiée de plus belle plage des Canaries. Nous sommes dubitatifs d’autant qu’elle n’a rien de franchement spécial si ce n’est le nombre important de personnes attirées par son statut !
Nous n’y restons pas et prenons la direction du Phare de la Punta Jandia. Rien de très intéressant sur ce spot à part peut-être la sole dégustée dans un “restaurant” au milieu de nulle part en plein milieu de ce qu’on pourrait appeler un désert.
On reprend la piste en direction du Phare de Pesebre qui est le point de départ de notre randonnée le long de la Caleta de la Madera.
Cette magnifique crique à 100 mètres de haut est idéale pour notre dernière balade car elle est tout ce que l’on aime : élégante, sauvage, brute et colorée. Nous sommes seuls au monde. Un régal pour les yeux !
Il est temps de regagner la SMYle mobile pour reprendre la route en sens inverse. 1:30 et 50 km nous séparent de notre dernier coucher de soleil à la Pared. Pour le coup, nous en profitons comme il se doit. À la franchouillarde. Avec un bon verre de vin rouge local et vue sur la mer. Un 28 décembre : tout y est !
Dernière soirée festive à reprendre les anecdotes et souvenirs de ce magnifique voyage. Dernier post à venir demain avant notre décollage aux alentours de midi.
Voyager donne le SMYle !😃
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