Ecosse

(Juillet 2019)

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Jour 9

Quelle satisfaction de voir quelques rayons de soleil à notre réveil à travers la fenêtre de la chambre !
Les prévisions météo sont pourtant mauvaises mais il faut croire que nous avons vraiment une bonne étoile car la pluie nous épargnera toute la journée.

Nous filons directement dans le centre de Dundee pour prendre un petit-déjeuner dans un coffee house. Moment agréable et cosy.
Anecdote : sur le trajet, nous assistons à un remake des Oiseaux d’Hitchcock car ici, les mouettes se servent directement sur le porteur de nourriture.

C’est un peu flippant de voir ce grand oiseau blanc plonger et venir piquer la gaufre de la dame et s’y reprendre à plusieurs reprises. Pourtant, la ville prévient avec une campagne d’affichage… mais ça ne suffit visiblement pas.

Nous récupérons la SMYle mobile et prenons la direction de St Andrews. Jolie petite ville de la côte Est qui offre une impressionnante cathédrale en ruines, des plages de sable et des parcours de golf.

St Andrews abrite également l’université réputée du même nom (classée 1ère du pays et 92ème dans le monde avec des matières phares comme la théologie ou la philosophie) depuis le début du XVème siècle.
L’info « Stéphane Bern » du jour : en 2005, le Prince William et Kate se sont rencontrés ici même et ont été tous deux diplômés en géographie et histoire de l’art.

Et la dernière anecdote Gala : Donald Trump, Écossais par sa mère, est propriétaire d’un des prestigieux golfs dans cette ville (le Trump International).

Nouvel arrêt cette fois dans un tout petit port du nom de Crail. Une balade sur la jetée et on prend le temps d’apprécier l’architecture tellement caractéristique de notre imaginaire écossais.

Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons à Anstruther et garons la SMYle mobile pour le reste de la journée.
Nous rejoignons la mer et déjeunons dans le clubhouse du golf local. Fish&chips et saumon écossais feront des convives heureux.

Nous rejoignons le port où notre bateau, le May Princess, nous attend pour rejoindre l’île de May. Cette réserve naturelle nationale, sans voiture, sans logement, fait moins de 2km de long et est le repère de multiples espèces animales ; en particulier, des macareux.
L’accès n’est ouvert que d’avril à octobre, et seulement une centaine de visiteurs par jour est autorisée à débarquer.

Après une traversée d’1h, nous débarquons sur l’île et nous sommes très vite dans l’ambiance. Des milliers d’oiseaux, mouettes, macareux, sternes, cormorans s’agitent autour de nous. Certains marchent au sol, d’autres couvent, d’autres encore volent dans tous les sens. Nous sommes au cœur d’une volière à ciel ouvert.

Les mouettes sont assez imposantes et sont très souvent précédées de leurs progénitures que l’on reconnaît facilement grâce à leur plumage gris.
Les sternes, que nous connaissons depuis l’Islande, sont, comme à leur habitude, agressives et protègent leurs œufs ou petits posés à même le sol. Elles ont la particularité d’attaquer tous prédateurs et l’un des passagers de notre bateau en a fait les frais, en témoigne la compresse tachée de sang sur son crâne…

Les macareux (que l’on appelle ici puffins), quant à eux, sont vraiment inoffensifs et à peine sauvages. Ils se déplacent avec une démarche un peu gauche et volent assez bas. Ils sont des milliers : c’est impressionnant. Et indéniablement les plus beaux des oiseaux de l’île.

Une expérience assez unique et parfaite pour les amoureux de la nature que nous sommes.

Nous reprenons notre embarcation sur les coups de 18:15 pour un retour sur une mer moyennement calme🤢. L’un des matelots réussira à se saisir d’un baby puffin le temps d’une photo.

Il est temps de reprendre la route pour notre destination finale et initiale. Cap sur Édimbourg avec une arrivée dans notre dernier bed and breakfast à 21:00. Il n’est pas de toute première fraîcheur mais il est propre et fera l’affaire pour nos corps fatigués.

Un dernier repas dans un pub et un sommeil qui ne se fera pas attendre trop longtemps pour notre dernière nuit écossaise.

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