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Jour 12
Jour 12 :
Un réveil plus matinal et spontané qu’à l’habitude… Peut-être que « celui d’entre nous qui a toujours faim » se souvient que ce matin nous “petit-brunchons” à Chora. Du coup, ca motive !
Le vent s’est levé ce matin et quand ça souffle dans les Cyclades, c’est assez impressionnant. Nous commençons la journée en luttant contre les bourrasques pour entrer dans la SMYle mobile. Mais le vent a le mérite non négligeable de rendre la chaleur plus supportable.
Arrivés à Chora, nous retrouvons notre village coup de cœur d’Amorgos, l’île en forme d’hippocampe la plus authentique de notre voyage.
L’atmosphère particulière qui se dégage de cette cité est un vrai plaisir. La pureté du blanc de la chaux qui recouvre chaque maison est uniquement contrariée par quelques touches subtiles et intenses de bleu, rouge ou vert pour créer un esthétisme d’ensemble très harmonieux. Il y a un élan de poésie comme un souvenir d’une vieille peinture de la Grèce antique. Bref, on s’y sent bien, sereins…
Les œufs seront brouillés (avec de la fêta, évidemment !) et le healthy bowl tout en douceur pour un excellent début de journée.
Nous enchaînons avec la visite des moulins de Chora, trônant fièrement au-dessus du village. C’est en effet sur la colline qui surplombe Chora que se trouvent 8 moulins qui ont certes vieilli, mais qui gardent leur charme d’antan.
Qui dit moulin dit vent, et bien qu’hors d’usage, nous comprenons très bien pourquoi ils ont été implantés à cet endroit. Certaines bourrasques nous font un peu vaciller mais cet enivrement venteux participe pleinement à notre plaisir !
Nous remontons dans la SMYle mobile et quelques kilomètres plus tard (soit une grosse demi-heure de lacets dans la montagne), nous nous arrêtons à Katapola. Le port où nous sommes arrivés et que nous avons négligé avant-hier, trop pressés d’aller découvrir les hauteurs.
C’est un joli petit port avec de belles couleurs et toujours très peu de monde sur les terrasses ou dans les toutes petites ruelles. Nous y croiserons un Pope contemplatif devant la mer.
Direction Kalotaritisa, dans la baie de Liveros, pour découvrir l’épave que l’on aperçoit dans le Grand Bleu. Jean Reno y secourt un plongeur en difficulté. Dans la réalité, il s’agit du navire Olympia qui s’est échoué un soir de grand vent de 1980 et qui gît depuis dans sa baie.
C’est étrange comme le vieillissement peut parfois apporter de l’esthétisme aux choses et ce bateau dans cette magnifique baie raconte instantanément une histoire dont chacun se fait le libre narrateur. Plaisir de vacances.
Place au sport maintenant, du moins à une petite randonnée qui nous prendra 2:30. En réalité, une demi-heure sera consacrée à une petite baignade sur une plage… privée ! Elle l’est essentiellement parce qu’il faut une heure pour l’atteindre et nous prenons un temps agréable rien que pour nous. Note pour plus tard : ne pas laisser les chaussures de randonnée sur la plage pensant que les vagues n’iront jamais jusque là…🙄
Retour à la voiture après 12 jours sportifs qui se font un peu ressentir dans les jambes et qui se manifestent par quelques bâillements dans la voiture. Nous décidons de rentrer dans notre campement de l’ex-URSS (ok, on exagère un peu !!!) et donc de nous doucher à l’eau chaude (car ce matin, c’était toujours froid 🥶!). Il est 18:00 et il nous semble que c’est la bonne heure pour l’apéro !
Nous descendons donc sur Aegilia (le second port) pour trouver un bar à cocktails🍹 avec vue combo mer et soleil. Ce dernier se couche au rythme de nos consommations.
La soirée se termine sur cette même terrasse avec un dîner un peu junk food mais qui fait du bien dans un endroit qui fait du bien au cours de vavances qui font du bien…
Voyager donne le SMYle !
Voyager donne le SMYle !😃
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