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Jour 2
Belle nuit réparatrice avec néanmoins un petit goût de trop peu en ouvrant les yeux.
Mais notre programme du jour est chargé, alors c’est parti !
Jolie surprise au réveil : notre hôte nous a concocté un petit-déjeuner. De quoi bien commencer la journée qui sera sportive et chaude.
Nous nous rendons en voiture jusqu’à la belle Oia et y achetons les munitions pour nous désaltérer tout au long d’une longue randonnée qui commencera au village de Fira (sur les bords du volcan, à l’opposé d’Oia). C’est pourquoi nous attendons un bus municipal pour faire par la route les 12 km qui nous séparent de notre point de départ.
Juste le temps de saluer Christian Estrosi et sa femme Laura (le monde est petit !), nous embarquons dans l’autocar dont le respect des horaires est plus qu’approximatif.
Arrivés à Fira, nous y découvrons une station balnéaire plutôt fréquentée et nous ne nous faisons pas prier pour commencer notre sentier afin de nous en extraire assez rapidement.
La randonnée commence dans la ville et va longer tout le contour du volcan, le chemin est aménagé par l’homme par endroits, totalement sauvage à d’autres.
Les deux univers ont leur charme : tantôt des caves, maisons, habitations troglodytes et leur minuscule piscine donnant sur la mer, tantôt des falaises abruptes, parfois juste ornées d’un édifice religieux dont le blanc éclatant est du plus bel effet au milieu de la roche volcanique.
D’ailleurs, tout est affaire de contrastes ici : le blanc immaculé tranche avec le ciel ou la roche, elle-même coupée à sa base par une mer très bleue.
Ce paysage, harmonieux grâce à l’équilibre de ses contrastes, permet facilement de nous évader du quotidien (très loin pendant ces instants !).
5:30 de marche (plus 30 min de déjeuner) plus tard, nous rejoignons la rue principale d’Oia bordant la Caldera.
Nous nous perdons avec plaisir encore un peu dans ses rues tellement cette ville est charmante et poétique.
Nous finissons par nous attabler dans un bar pour nous reposer de cette longue marche mais aussi pour admirer le spectacle naturel qui s’offre à nous en terrasse.
19:00, l’heure de rejoindre un restaurant conseillé par un local… mauvaise pioche ! Outre l’attente interminable, il s’avèrera cher et sans saveur particulière. En outre, il aura eu le mérite de nous faire louper la moitié de ce qui semblait être un joli coucher de soleil.
Ce n’est pas grave, on ne peut pas gagner à tous les coups, et il reste une douzaine de soirs pour se rattraper.
Le trajet du retour jusqu’à la voiture nous montrera ce qu’est le tourisme de masse. Le coucher de soleil est un moment essentiel de ces îles et alors que nous avions l’impression en journée d’être épargnés par le tourisme, nous venons ce soir de voir que nous étions extrêmement nombreux à avoir choisi les Cyclades ! Les rues sont si étroites que cela ressemblait à une sortie de concert. Instant magique pour le Covid, d’autant plus que les 3/4 des gens ne portaient pas de masque.
Demain, changement d’île et nouvelles aventures.
Voyager donne le SMYle !😃
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