(Mai 2018)
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Jour 10
Le post du jour 9 n’a pas pu être publié à temps faute de wifi. Nous sommes en pleine Afrique et en pleine réserve naturelle donc, même s’il y a bien un spot wifi, cela reste théorique… faut-il encore qu’il fonctionne !
La soirée du jour 9 fut beaucoup plus longue qu’à l’habitude car après le repas en regagnant la chambre, nous nous sommes arrêtés devant le point d’eau (et nous n’étions pas les seuls à avoir eu l’idée).
Le silence est présent et impressionnant (malgré le monde tout autour), un spot puissant en direction du point d’eau et on attend…
On attend…
Soudain, un troupeau de zèbres vient boire, puis s’évapore dans la nuit.
On attend…
Ils reviennent plus nombreux et ne s’autorisent pas à aller boire (nous ne comprenons pas pourquoi).
On attend…
Deux masses sombres se dessinent à l’horizon et s’avancent doucement, nous décelons rapidement la forme des rhinocéros à mesure qu’ils s’approchent de nous.
Ils boivent, se baignent, se regardent l’un et l’autre, puis s’en vont.
Les zèbres finiront par aller boire après leur passage.
Cet épisode de nos vacances est agréable et légèrement étrange. Nous sommes comme devant une scène de théâtre où tout est à la merci de dame nature. Un moment supplémentaire de privilégiés (comme il y en a déjà eu tant pendant ce séjour).
Nous nous couchons avec une copine en plus dans la chambre ! Une chauve-souris a élu domicile dans le toit de chaume de notre pavillon.
Le réveil est à 6:15 pour pouvoir profiter du lever du soleil devant le point d’eau. Et c’est à la hauteur de la veille, un troupeau de zèbres et deux gnous nous font l’honneur de venir boire devant nous.
C’est la première fois que nous partons si tard de notre logement et nous décidons de faire plusieurs points d’eau sur la route tout en rejoignant notre prochain camp.
Le problème, et malgré qu’il ait plu 15 jours auparavant, les points d’eau n’ont d’eau que le terme et à la place nous trouvons des grandes étendues de terres claires. La sécheresse par ces températures est très rapide.
Nous décidons après 2 essais infructueux de nous rendre directement au Halali Camp, notre second Lodge dans Etosha.
Sur la route, nous croisons quelques autruches, et surtout des dizaines de springboks, sorte de gazelles, qui déambulent sur le bord de la route et dans les plaines voisines.
Après avoir pris la chambre, nous prenons le parti de nous rendre au point d’eau du camp pour y attendre les éventuels animaux assoiffés.
Nous attendrons longtemps avant de voir un impala.
Puis après une longue période où nous désespérions un peu, nous fûmes récompensés par l’arrivée d’un éléphant qui est venu boire mais aussi se laver dans le point d’eau.
Dès qu’il fut parti, une cinquantaine d’impalas firent leur apparition en un instant, un vrai régal pour les yeux tant ils étaient gracieux et nombreux.
Soudain un barrissement… mais pas un petit… un barrissement d’un animal qui semble énorme et surtout proche.
Nous finissons par apercevoir au loin les oreilles déployées d’un énorme pachyderme qui avance en trottant.
Il est suivi par 2 congénères, puis il en vient de la droite, de la gauche, 5 puis 10, puis 20… ils seront pas loin de 40 à s’amasser devant ce qui ressemble maintenant à une minuscule mare.
Il est évident que nous mesurons notre chance et surtout nous n’en loupons pas une miette. Des éléphanteaux, des énormes, petits, moyens… ils boivent, s’éclabousser, se roulent dans le sable, mangent des plantes à 2 mètres de nous.
Les mots ni les photos ne pourront retranscrire les émotions que nous venons d’avoir. Nous sommes nous-mêmes sans voix ou propos très intelligents juste après ce spectacle.
Il est temps de vite partir car il est 18h et nous devons manger de bonne heure avant notre game drive de nuit. Une expérience que nous raconterons demain !
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