(Mai 2018)
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Jour 5
Une arrivée surprenante hier soir à Walvis Bay avec un décor de désert façon Mad Max : volutes de sable qui dansent en travers de la route goudronnée. Un paysage coupé en deux : d’un côté la mer avec une plage sur des kilomètres à faire pâlir toutes les communes côtières de France et de l’autre des dunes à perte de vue.
Le coucher de soleil hier soir a pansé la fatigue causée par la route.
Ce matin, nous découvrons de jour ce nouveau lieu et nous avons clairement changé d’ambiance. Seul point commun avec la veille : le sable ! Quant au reste, nous avons quitté le calme des grands espaces sauvages au profit d’une ambiance urbaine aux airs de station balnéaire. Nous sommes ici pour quelques activités typiques de la Namibie avant de repartir “into the wild” (en même temps, ça ne sera pas vraiment très difficile !).
Lever à 6:20 (qui a parlé de vacances reposantes ?) pour une activité qui nous renverra à nos 8 ans pendant 3h. Nous arrivons dans un port industriel où nous attendent un skipper et son petit bateau.
Agréable surprise puisqu’en dehors d’un couple de retraités et son guide particulier, notre bateau ne prendra aucun autre passager.
On sort rapidement du port et passons devant un énorme paquebot de tourisme pour rapidement se rendre compte qu’il s’agit du Queen Elisabeth. Fierté française de voir ce monument sorti des chantiers navals de Saint-Nazaire.
À peine la photo prise, qu’une énorme masse noire plonge à l’intérieur du bateau. Une adorable otarie est montée à bord pour réclamer du poisson. Nous sommes bouche bée et profitons pour caresser l’animal et immortaliser ce moment.
Viendra le tour du pélican qui se posera sur le cache-soleil du bateau pour la même raison. Les photos s’enchaînent avec une certaine excitation des passagers.
Puis les stars de la mer (et ce pour quoi l’activité est créée) feront leur apparition. Les dauphins nous accompagnent en faisant des sauts passant de bâbord à tribord et vice versa… le spectacle est génial et nous n’en manquons pas une miette.
Nous naviguons ensuite jusqu’à une grande lagune où nous rencontrons un banc d’otaries… elles sont très nombreuses et nous prenons plaisir à les voir nager, crier, se battre, manger…
Soudain, le skipper nous demande de regarder à l’horizon et nous voyons apparaître un chacal, puis 2, puis 3 puis 4. Ce détonnant mélange de loup et de chien rôde autour des otaries. Notre skipper balance un poisson en leur direction et s’en suit un spectacle de combat dominant dominé. Un vrai régal !
Nous ferons une halte gustative en pleine mer avec un apéritif préparé par notre hôte. Nous serons ensuite accompagnés jusque midi par les dauphins, les goélands (avec des vols à 40 cm au-dessus de nos têtes), les pélicans et les otaries.
13h : nous posons le pied à terre et un homme pieds nus, casquette Namibie vissée sur la tête, nous aborde pour assurer la suite du programme : Sandwich Harbour, quand les dunes rencontrent l’ocean. Nous le suivons jusque dans son 4×4 où nous passons d’excellents moments jusque 16:30 (juste nous 3 et lui !).
Un chauffeur aguerri qui nous conduit de dunes en dunes, de repères d’animaux (flamants, oryx) aux points de vue époustouflants. Anecdotes et histoire du pays rythmeront l’après-midi.
Autour de 15h, il nous demande de gravir une dune pour la faire chanter (glisser d’une dune de son sommet à sa base produit un son grave comme un rugissement – roaring sand -). Une fois en bas, il nous avait préparé une collation avec une bière de Windhoek.
Au retour, nous portons secours à un couple français qui était méchamment ensablé et qui n’aurait jamais pu s’en sortir sans l’aide de l’énorme 4×4 de notre chauffeur.
Après cette journée rythmée et tellement atypique, nous avons pris une douche pour nous débarrasser du sable (on en avait partout !) et pour admirer le magnifique coucher de soleil sur la plage.
Nous écrivons ce poste en direct d’un restaurant où nous nous apprêtons à manger de la viande namibienne… Amis végétariens, ne lisez plus à partir d’ici…
L’oryx et l’impala sont au moins aussi tendres que le bœuf.
Nous sommes épuisés par l’air de l’océan, les émotions et une journée bien occupée.
Demain matin nous réserve une activité qui nous fait trépigner rien que d’y penser.
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