Nouvelle-Zélande

(Février 2020)

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Jour 7

Une journée singulière nous attend aujourd’hui et notre réveil à 6:30 se fait sans mal. Notre hôte nous a préparé le petit-déjeuner la veille au soir car nous sommes trop matinaux pour elle.

L’heure du départ a sonné pour Kaikoura et plus précisément pour son Dolphin Encounter. Ce centre est avant tout une fondation de protection de la nature qui s’est bâtie grâce à son activité d’observation des dauphins.
Comme pour le parc de conservation des kiwis, une partie de notre billet file tout droit au soutien de la noble cause. Depuis notre départ, nous avons remarqué qu’il y a une véritable éthique autour de la protection de l’environnement d’où s’est construite une charte déontologique qui vise clairement “le tourisme”.
Le message est clair : vous voulez vous connecter à la nature ? Alors suivez les règles qu’elle vous impose : adaptez-vous à elle et pas l’inverse.
Comme pour les baleines, on nous rappelle que le dauphin est un animal sauvage, qu’il est chez lui et qu’il fait ce qu’il veut : peut-être le trouvera-t-on… ou pas ; si oui, peut-être sera-t-il intéressé par nous… ou pas ; si oui, peut-être voudra-t-il jouer… ou pas !
Ici pas d’appel par signaux, pas d’appât, pas de dressage, on s’incruste près des dauphins et ils choisissent de rester à notre contact… ou pas ! Dernier avertissement avant de partir : “dans l’eau, vous n’avez aucun droit, que des privilèges !”.
Pour le coup, cet ecotoursime assumé (à l’exception du carburant consommé par le bateau) nous va bien et nous met même à l’aise.

Une fois équipés de la tête au pied (combinaison intégrale, remake de la soupe aux choux), nous partons à leur rencontre.

Point météo : de belles éclaircies même si le ciel est couvert (comme depuis notre arrivée) mais il fait plutôt bon. L’océan pacifique n’est pas mer d’huile mais il est relativement calme.

Après 30 minutes de navigation, nous avons ordre de nous équiper de nos masques et tubas. Notre skipper vient de repérer un groupe de cétacés.
Coup de sirène à bord du bateau et nous voilà tous dans l’eau. Bon, l’océan n’est pas une piscine chauffée et malgré nos combinaisons, nous sommes saisis quelques secondes par le froid. Très vite, nous oublions ce détail quand autour de nous des dizaines d’ailerons défilent à la surface de l’eau…
Nous y sommes : il est temps de mettre la tête sous l’eau et de se mettre en mode snorkeling.

Le monde du dessous est magique tellement l’expérience est inédite et intense. Il se donne un bal et les dizaines de dauphins dansent autour de notre petit groupe d’une douzaine d’humains.

Parfois craintif mais plus souvent curieux, le dauphin vient au contact, tourne autour de nous, approche son œil près du nôtre et joue d’acrobaties dans et hors de l’eau. Nous avons interdiction de le toucher mais lui nous frôle ou tape son bec sur nos talons.

Pour info : notre instructeur nous a conseillé de chanter dans le tuba pour susciter la curiosité des dauphins. On vous laisse avec l’image de nos corps flottants sur le ventre dans cette magnifique combinaison en train de pousser des petits cris stridents dans nos tubas.

Nous répéterons 3 fois l’expérience avec des sessions de snorkeling de 15-20 minutes chacune pour les mêmes sensations à chaque plongée.
Avons-nous nagé avec les dauphins ? Non, nous avons joué, dansé et interagi avec eux et c’est évidemment une expérience inoubliable ! Une connexion avec le monde animal aussi intense que notre rencontre avec la colonie d’éléphants en Namibie (souvenir que nous pensions pourtant inégalable !).

Sur le trajet du retour, notre skipper nous emmènera voir une colonie impressionnante de plusieurs centaines de dauphins que nous admirerons cette fois depuis le bateau… il y en a partout ! Il faut savoir que les dauphins obscurs vivent en bancs de 200 à 300 spécimens (mesurant entre 1,7 et 2 mètres) et que se mélangent à eux les dauphins communs à bec court (même taille).

Cette fois, le spectacle est au-dessus de l’eau : nous assistons à des acrobaties (sauts, vrilles, salto…) pour notre plus grand bonheur et nous n’en perdons pas une miette… enfin… l’un d’entre nous est allé les rendre (les miettes) car il n’a pas résisté au mal de mer😉

Nous débarquons et faisons une pause pour nous remettre de nos émotions et aussi pour remettre les estomacs d’aplomb.

Assez rapidement, nous nous mettons en route et enchaînons avec une randonnée longeant l’océan alors que le ciel se découvre par endroits. Il s’agit de la de Kaikoura Peninsula Walkway.

Difficile d’utiliser les bons superlatifs, les photos sont encore le meilleur moyen de décrire cette magnifique balade en bord de falaise. Nous y rencontrons des otaries en pleine sieste sans appréhension aucune à notre arrivée et nous regardant passer à quelques mètres sans sourciller. Un régal pour nous !

La randonnée nous aura pris 2 grosses heures (contre 3 annoncées dans les guides). C’est tant mieux car la fin de journée est consacrée à l’une des plus grosses portions de route du séjour. Nous devons traverser toute l’île d’est en ouest. Nous reprenons la SMYle mobile pour un peu plus de 5:00 de route direction Hokitika où nous attendent d’autres aventures toutes aussi excitantes.
Nous arrivons à 21:00 passées, absolument ravis de cette superbe journée qui nous aura permis de réaliser un rêve d’enfant (que nous avions tous les 3 depuis au moins la pub Galak) : danser avec les dauphins 🐬!

Voyager donne le SMYle !

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